Déclaration TICAD8: Trois axes de coopération Afrique-Japon
La déclaration de Tunis, publiée à l'issue des travaux de la Huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8), définit trois axes de partenariat : le changement structurel pour un développement durable en Afrique, la mise en place d'une société résiliente et durable, outre la garantie de la paix et de la stabilité dans le monde.
La déclaration a été élaborée par les chefs d'Etat et des gouvernements des pays membres de l'Union africaine, les délégations japonaises et les représentants des parties qui ont participé à l'organisation de la TICAD8, à savoir les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale et la Commission de l'Union africaine, réunis à Tunis, les 27 et 28 août 2002 à l'occasion de la TICAD8.
Le document souligne l'engagement de toutes les parties participant à la plateforme TICAD à poursuivre le développement du continent africain, à travers une coopération internationale. Le rôle de la TICAD devrait contribuer à la réalisation des objectifs de développement en Afrique d'ici 2036, qui reposent notamment sur l'investissement privé.
La déclaration estime que la pandémie de coronavirus a eu des répercussions économiques, politiques, environnementales et sociales, sans précédent, sur le plan mondial.
La déclaration a mis l'accent sur la nécessité d'investir dans le développement humain ainsi que sur l'importance de renforcer la coopération entre les secteurs, public et privé, pour le développement de l'Afrique.
La transformation structurelle pour le développement économique durable et le développement social reposent sur l'encouragement de l'investissement privé et l'appui aux initiatives qui visent à renforcer les partenariats entre les secteurs, privé et public.
Ce premier axe vise, également, à renforcer la coopération internationale pour la récupération des fonds spoliés, prendre des mesures pour prévenir ces pratiques illégales et appeler la communauté internationale à remplir ses obligations envers l'Afrique en matière d'accès à l'énergie.
La déclaration réaffirme l'importance d'un financement correct qui répond aux normes internationales de transparence, en particulier après la pandémie de COVID-19. La déclaration plaide également pour la mise en place de politiques de lignes de crédit équitables et ouvertes soulignant l'engagement de l'Afrique à promouvoir l'intégration régionale du continent ainsi qu'a assurer un climat d'affaires favorable.
La société résiliente et durable repose sur la concertation des efforts dans les secteurs vitaux, notamment la santé, l'éducation et l'environnement ainsi que sur l'engagement à assurer la couverture médicale globale dans les pays africains et l'investissement dans le capital humain, à travers le développement des compétences dans les secteurs stratégiques.
(TAP)